PORTRAITS DE FAMILLE 1
Dies irae
COLLECTION DES NOUVEAUTÉS
DIES IRAE

C’est le jour de toutes les colères. Il m’attendait ce jour-là, avec impatience, vigilance, amour presque. Il m’attendait.
Le soleil avait déployé ses rayons. Pas question d’attendre la nuit. Cela doit se faire en pleine lumière. Celle du jour.
Faut que ça pète a dit Maria.
On s’en tape a répondu l’imprimante.
Faut que ça pète. Les deux l’ont dit en même temps. Pour une fois qu’ils étaient d’accord.
Faut que ça pète.
Et derrière toute cette douceur, demande Jeus à Zunon, que fait-on ?
On s’amuse dit cette dernière, dont ce n’était pourtant pas la réputation, l’amusement.
On s’amuse ? s’étonnent en même temps Maria, l’imprimante, le mari de Maria et leurs deux enfants. Ben oui, on s’amuse répète Zunon, que voulez-vous faire d’autre dans de telles circonstances. Pleurer ? Ah non, Maria ça suffit. Tu ne vas pas recommencer.
Non, faut que ça pète, répète Maria. Jamais je n’ai parlé de pleurer.
Mais la question est la même, commença à se lamenter Maria : comment faire?
Trouve une solution, lui répond Zunon, flute alors, trouve une solution, et arrête de te lamenter.
Pourriez-vous m’aider, lui demanda humblement Maria, toi et ton mari ?
Ma pauvre, rien à attendre de Jeus, tu devrais le savoir, toi qui as fait des études.
……………….
L’histoire, le truc, le dialogue, la chose aurait pu s’arrêter là, mais je suis intervenu, et j’ai dit à Maria : inventons quelque chose. Laissons tomber les dieux, les vrais et les faux, et inventons quelque chose.
Amen, lui répondit Maria, qui décidément ne savait que répondre.
Bon, je vais encore faire tout le boulot, bouillonna Joseph, rajoutant ainsi sa propre fureur à la fureur ambiante.
Marions ton mari à une autre que toi. J’ai vu un film hier. C’est simple. Il y avait un couple, et une femme seule. La femme du couple commençait à en avoir assez de son mari, pourtant très gentil celui-là, dès qu’elle le voyait elle se grattait, et la fille toute seule lorgnait sur le mari.
Pourquoi est-ce que ça me gratte ? demande Maria.
Tais-toi Maria, écoute. La fille qui se grattait est partie, depuis elle ne se gratte plus, la fille sans mari a pris le mari de la femme qui se grattait et qui ne se gratte plus depuis qu’elle a quitté son mari. Et tout le monde est content. On attend juste de savoir si la fille qui a piqué le mari se grattera un jour. Mais ça on ne le sait pas, nom de Dieu, le film était déjà assez long comme ça. Ne me demande pas en plus comment il aurait pu finir.
Alors il faut trouver une femme seule et la mettre dans les bras de mon mari en lui disant qu’elle fait ça pour moi. Pour m’éviter les démangeaisons ?
Ça tourne cochon, Joseph, ton histoire. Jamais je n’aurais cru cela de toi, dit Maria.
Tais-toi, Maria, c’est moi qui raconte l’histoire. Pas toi.
………………….
Dies irae, le soleil étend sa main trigitale, il l’étend entre lui et la terre et ses rayons se transforment en ombre. Le soleil étend son ombre sur la terre, rappelant sa présence par la lumière qui passe à travers ses doigts écartés. Et quand il aura rapproché ses doigts les uns à côté des autres, l’ombre s’étendra sur la terre, car il ne laissera nul interstice. Tous ses efforts se concentreront là, que nul interstice ne se glisse entre les doigts qui petit à petit se rassembleront, et l’ombre s’étendra sur la terre. Sera-ce plus terrible que de voir l’ombre des doigts écartés ?
Jouez, jouons, en attendant ce jour.
Oui, Zunon, tu es sage. Et dans ta sagesse de mère éternelle, je t’écoute.
Mais tu ne m’as toujours pas dit ce que je devais faire de mon mari.
………………………….
Ne ris pas, Zunon, j’ai toujours su qu’ils allaient mourir. Et toi aussi, je le sais, tu l’as su. Avant tout le monde, tu l’as su.
Laisse-les jouer. Je ne dirai rien, et toi non plus tu ne diras rien. Laissons-les jouer.
………………………………….
Zunon surveille. Zunon, la jalouse Zunon, surveille car elle ne sait pas de qui sont ces enfants qui jouent au ballon sous l’ombre du soleil. Est-ce encore un sale coup de son dévergondé Jeus ? (Tu veux dire, les conséquences vivantes d’un de ses sales coups ? lui susurre Maria). Devra-t-elle les changer en mirliton, en casse-bonbon, en ballon rond. Devra-t-elle taper du pied en disant au dévergondé Jeus : nom de Dieu ça suffit, t’as plus seize ans, arrête les conneries si tu veux être un bon gardien de but. Ah zut, elle s’est trompée, dans la colère, elle s’est trompée. Mais que voulait-elle dire ? Jeus rigole. Gardien de but, c’est une idée.
Finis la vaisselle, Zunon, moi je vais entraîner les petits.
Une déesse, faire la vaisselle ! Mais il est fou ce gardien de but !
Oh, Joseph, tu l’as dit faut que ça pète, mais, s’il te plaît, pas dans tous les sens. Faut que ça pète droit, faut que ça éclate, pas que ça explose, faut que ça fonce droit vers le soleil, pas que ça se dissémine dans tous les sens, pas que ça s’éparpille, pas que ça papillote.
Faut que ça pète, nom de dieu, faut que ça pète.
……………………..
Stop, dit le soleil. Stoppez tout, sinon je vous brûle, je vous fige pour l’éternité dans cette posture ridicule que vous avez juste là en ce moment. Arrêtez de radoter, arrêtez de répéter. Réfléchissez.
Que voyez-vous ? Deux enfants jouent au ballon, l’un est plus grand que l’autre, et quelqu’un les regarde. Le tout est de savoir qui. Est-ce toi, Maria, est-ce toi Zunon, ou toi Jeus, ou toi Joseph ? Le tout est de savoir si ce regard est bienveillant. Si l’ombre est un danger, si la violence est un danger, si le ballon est une bombe, si l’un veut éclater l’autre, si le petit là-bas va pouvoir s’échapper. Ah voyez, vous m’entrainez dans votre violence, dans votre désir de pétarade, vous entrainez le monde entier.
………………………
Joseph aime la mythologie, il ne sait pas pourquoi, mais il aime la mythologie, il tourne tout à ça. N’est-ce pas un peu ridicule ? Dans cette histoire qu’il se raconte aujourd’hui, il est amoureux de la placide et sage et magnifique et irascible Zunon, il la voit partout, il la met à toutes les sauces, dans tous ses rêves. Jeus est-il jaloux de Zunon, de Joseph aimant Zunon, ou est-il content que quelqu’un, un mortel de préférence, cela ne saurait durer, contribue à détourner de lui l’attention de la divinité, le débarrasse du regard inquisiteur de la divine et tranchante et mesquine et magnifique Zunon ? Il veut la paix, il veut vaquer à ses occupations, ses adultères, mais il ne veut pas qu’elle le quitte, ça non, juste qu’elle détourne un peu son attention, qu’elle allège son regard, qu’elle en atténue le rayon. Il lui dit : si tu t’en vas, je me laisse pousser la barbe, j’aurai des plaques d’eczéma, je me gratterai jusqu’au sang, je ne supporterai plus aucun vêtement, et je me promènerai nu, la peau à vif, hurlant de douleur.
……………………….
Et le petit crie « Zunon, Zunon, à l’aide » ! C’est Joseph qui crie ainsi. Jeus pour se venger de lui l’a transformé en petit garçon à la chemise rose. Et pour se venger de l’infidélité de sa femme, de son manque d’attention à son égard, il a pris la place du frère aîné, et va lui régler son compte au petit, le ratatiner, cette mauviette mortelle qui a osé lever les yeux sur la mère déesse, qui l’a salie de son regard et de son désir. Ah Jeus, arrête de te déguiser comme ça. Ok, on le sait, tu sais te métamorphoser, en tout et rien, ton adresse, ton pouvoir n’ont pas de limites, tu es le dieu de la métamorphose. Mais y a pas de mérite. Tout est, a toujours été, si facile pour toi.
…………………..
Où est passée la vraie mère, où sont passés les vrais enfants ? Attendent-ils dans un monde parallèle qu’on les rétablisse dans leur corps ? Oui, mais si Jeus-frère-aîné écrabouille Joseph-petit-frère, que va-t-il advenir des corps des vrais enfants, ceux qui attendent on ne sait ni où ni sous quelle forme. Et Maria, sait-elle que dans le corps de ceux qu’elle croit être ses enfants ce sont d’autres êtres qui se battent ? Pourquoi cette complication Jeus ? Un bon coup de foudre aurait suffi pour te débarrasser de Joseph (tu t’y connais pourtant en coup de foudre, susurre Maria). Et laisse donc ces petits jouer tranquillement.
Mais Jeus ne m’entend plus, se lamente Zunon. Tout à son ballon, il ne m’entend plus.
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Tout cela ne tourne pas rond, dit le soleil. Calmez-vous, ce n’est pas la fin du monde. Je n’ai pas encore étendu mon ombre, ni refermé mes doigts. Qui vous a dit que l’allais le faire ? Calmez-vous. Je m’entraînais juste à créer la Grèce, je voudrais qu’elle ait la forme de ma main, j’écarterais les doigts et leur ombre portée dessinerait un pays. Ce sera la Grèce, fille du soleil. Je n’ai pas encore décidé si tout ceci, ô Zunon, s’accompagnera d’éclairs, de bruits et de tremblements chtoniques, ou de cuisson de la matière, ignifusation nucléaire, éblouissements et silence. Non, je n’ai pas encore décidé. Laissez-moi m’entrainer sur ces deux enfants-là que je vois frapper dans ce ballon. Laissez-moi tester sur eux la force et l’efficacité de mes rayons.
Non, crie Zunon, non. Ne vois-tu pas que c’est Jeus. Tu ne peux t’attaquer à lui. Sa colère sera terrible, et le monde en sera retourné.
Moins une, dit Maria, et ça y était, j’étais enfin débarrassée de mon mari. Pourquoi, mais pourquoi es-tu intervenue, Zunon ! Quel gâchis !
Mais Zunon lui dit : tu n’y es pas Maria, lui-là, c’est ou ton fils ou mon mari, ça ne peut pas être le tien de mari, à moins que Jeus et toi… à moins que le fils dans lequel il s’est introduit soit votre fils, le tien et le sien, que ton fils soit ton mari ou que ton mari soit ton fils. Maria, tu veux te débarrasser de Jeus ? Je ne peux le croire, je ne peux le croire.
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Ouf, l’orage a passé. Les enfants jouent dans le jardin, Zunon discute avec Maria tout en préparant le dîner pendant que Jeus regarde un match de foot à la télé. Joseph est rentré chez lui. Il a refusé l’invitation. Il n’a pas faim. Il sait que quelque chose ne tourne pas rond.
Il a bien fait de partir. Dans le jardin, les enfants ont maintenant disparu, les ballons de foot ont fondu. Il n’en reste que des flaques colorées. Quatre plaques colorées. Aussi insaisissables que du mercure.
……………………….
Le soleil a tout liquéfié, recoloré, distendu, recousu. Les ballons, solarisés, semblent frankensteinisés. Les coutures tiennent. On en voit les points. La mince pellicule de plastique similicuir a pris des couleurs qui ondoient les unes dans les autres, s’interpénétrant, se rejoignant puis se repoussant. Les plaques sont vivantes, mouvantes, ça veut peut-être parler, dire quelque chose, raconter la chaleur de la transmutation, le plaisir ou la peine.
C’est chimique dit Maria, regardant effondrée ce que sont devenus ses enfants.
Non, c’est écranique, lui répond l’imprimante.
Comment les reconstituer, dis, Zunon, toi la déesse, fais quelque chose rends-moi mes enfants.
Non, répond Zunon, ce ne sont pas tes enfants, ce sont les bâtards de Jeus, que le soleil a solarisé à ma demande.
Et pourquoi il y en quatre alors de ces flaques solarisées ? demande Maria.
Ce sont mes enfants. Sois logique, Zunon, il y a Jeus déguisé en mon fils aîné, il y a la carcasse de mon fils ainé, il y a Joseph emprisonné par Jeus dans la carcasse de mon fils cadet et il y a la carcasse de mon fils cadet. Ça fait quatre, les faux ont accouchés des vrais, sous l’effet du soleil, et ils sont tous les quatre là.
Non, répond Zunon, le compte est faux, Jeus ne peut mourir, ce sont les bâtards de Jeus, maintenant si tes enfants sont les bâtards de Jeus et que l’opération de solarisation ait révélé leur vérité, qu’y puis-je, ajoute la pernicieuse.
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Mais pourquoi Maria pleure-t-elle, demande Zunon, pourquoi ? Décidément les humains ne savent pas ce qu’ils veulent, on les exauce, on les écoute, on cherche des solutions pour leur venir en aide, pour eux on invente les imprimantes couleurs, les pixels, les écrans plats, les imprimantes 3D, les réseaux sociaux, les pommades apaisantes, les sites de rencontres, les téléphones portables, les miroirs déformants, les appareils photos, le digital, le trigital, les téléréalités, les ballons de football, de baseball, de handball, on leur peaufine les règles du jeu, on les fabrique, on les amuse, on les nourrit, on leur initie des suites à suivre, on leur donne le mode d’emploi, et jamais, jamais, ils ne sont contents. Que peut bien leur trouver Jeus pour les aimer autant, que peut-il leur trouver à ces pleurnicheuses de femmes ?
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Maria crache à la face du soleil, ce fondeur d’enfants, qui, dégoûté, revient à sa préoccupation première : se demander comment avec ses doigts, l’ombre portée de ses doigts, fabriquer la Grèce des hommes, car à cette époque, à l’époque dont parle Joseph, elle n’existait pas encore, ça n’intéressait pas les dieux de l’Olympe de chercher un asile pour ces fantasques humains, ils les laissaient errer à la surface de la terre, une terre molle, liquide sans contour, des espaces amibiens aux frontières tactiles, mal délimitées et mouvantes comme ces filaments qui vivent dans l’œil quand l’œil regarde le soleil. La vie était comme ça, filandreuse et Maria s’y perdait, elle confondait le reflet et la vitre, l’objet et l’image, le moucheron agile et le filament de l’œil qu’elle essayait en vain d’attraper, de tuer.
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En vain, oui.
En vain, le soleil lui dit : mais ce ne sont que les quatre photos du photomaton (je viens de l’inventer ce magnifique appareil à effet quadruplateur), c’est une illusion, une image écranique, un jeu de l’esprit, des peaux visuelles que le flash a fait exploser, Maria ne pleure pas, ce ne sont que des images.
En vain, Joseph lui dit, je suis là, ne pleure pas, déchire ces sales photos, ne pleure pas. On va chercher la matière de tes enfants. On les reconstituera, on leur remettra de l’épiderme, on consultera les meilleurs chirurgiens. Ne t’inquiète pas, on va trouver une solution, je vais chercher dans mes livres, je vais trouver une idée.
En vain, l’imprimante lui rappelle que c’est elle-même qui voulait que ça pète, et bien ça a pété, de quoi se plaint-elle ?
Et Maria répond, non ça n’a pas pété, ça a fondu. Tout a fondu, ce n’est pas ce que je voulais. Tant pis pour toi, Maria, fallait pas t’adresser aux dieux, tu aurais dû connaître leur duplicité, tu aurais dû le savoir, n’as-tu pas fait des études. Ils font semblant de t’aider, et ils chamboulent tout. C’est leur grand jeu, leur plaisir, leur occupation. Ils s’ennuient tellement.
Oh gémit, Maria, l’imprimante a raison, c’est de ta faute, Joseph, avec ton amour de la mythologie.
Tais-toi, Maria, lui répond Joseph, laisse-moi finir mon histoire, le soleil a encore son mot à dire.


... Réflexions du soleil ...
Qu’est-ce qu’un humain ? Un magma teinté de liants artificiels, une surface organique, une chair cellulaire, une constellation biologique, un composite mi-image mi-substance, des prises de tête numériquement malléables, perfectibles à l’infini sous mes rayons.
Mais quand ça fond, c’est dégoutant.
C’est tout un art, vous comprenez. La terre, pour la faire, j’utilise mon rayon solidificateur. Les hommes, c’est plus délicat, il ne faut ni les figer ni les dessécher, il me faut bien doser la chaleur, bien la répartir, si je veux garder leur surface mouvante et jouer encore un peu avec eux, les étirer, les aplatir, les polygoniser. J’y suis peut-être allé un peu fort, là. Il faut que je recommence.

Et l’image numériquement codée rompt définitivement avec son passé pour changer radicalement de nature.

... Réflexions du fabricant de ballons de foot ...
Qu’est-ce qu’un ballon de foot ?
Sa morphogénèse est complexe. Il faut plus de 4 heures pour le faire naître. Il est constitué de plusieurs couches de dermes ( le polyuréthane et le PVC) recouvertes d’un épiderme protecteur étanche. Une des couches dermiques est une feuille de gélatine sur laquelle on passe des couleurs, qu’on imprime, qu’on recolore, qu’on chauffe, qu’on moule, qu’on préforme, qu’on remplit d’air et qu’on fait chauffer à nouveau dans une sorte de couveuse, une grande nursery à ballons. Entre 1400 à 2000 points attachent les uns aux autres les polygones découpés.
Voici ce qui est arrivé.
La machine s’est emballée. Les ballons se sont dégonflés et remis à plat comme de vulgaires isocaèdres, comme un patron de ballon en 2D qu’il faudrait regonfler. Tout est à refaire. Tout s’est déformé sous nos yeux. Les couleurs ont glissé, bavé et, de couleurs viriles et sportives qu’elles étaient à l’origine, elles sont devenus des couleurs de gonzesses, de boites de maquillage. Tu parles d’une palette ! Tout s’est répandu sur le sol, on ne sait plus où mettre les pieds. C’est foutu. Les assurances ne vont pas rembourser. Il n’y a plus qu’à fermer. Putain de machine, y a eu un coup de chaud. C’est depuis qu’on a mis des ordinateurs à la fabrication. Font ce qu’ils veulent.

Et l’image numériquement codée rompt définitivement avec son passé pour changer radicalement de nature.

Tiens, je ne me gratte plus, dit Maria. Merci Joseph pour ton histoire.


Joseph Pasdeloup
Dies irae
Récit inédit écrit pour Le Lampadaire
septembre 2014 ©


Merci à Julie Pastureau, et Nicole Tran Ba Vang pour avoir prêté leurs photos au Lampadaire qui me les a prêtées. Merci à Sandrine Maurial dont le soleil a pillé le texte pour en prélever sa définition de l’humain.














































































































































































































































































La biographie lambertienne de Joseph Pasdeloup est ici